Salon du livre 2018

Bonjour

Je viens vous parler de ma visite au Salon du livre de Paris 2018.

C'est, pour moi, un rituel annuel. J'y suis parfois déçu, frustrée, souvent fatiguée, et encore plus souvent dépensière.

C'est un lieu de perdition comme peuvent l'être les bibliothèques. C'est pourtant moins douillet, bruyant, chaud, démonstratif. La lecture et la littérature ont trop de place pour moi pour ne pas y aller, sans être dupe de la large place donnée au commerce et aux grands éditeurs.

J'y suis allée sans Tic et Tac. C'est une sortie entre adultes. Je ne les oblige pas à venir car autant je peux faire fi de la fatigue et de la chaleur, autant je ne veux pas leur imposer ces déambulations hasardeuses de sardines bibliophiles. Ils ont leur quota avec le salon du livre jeunesse.

Cette année, j’avais envie de faire dédicacer des livres. J’ai donc organiser mon après midi selon les auteurs que je voulais rencontrer. Sur ma liste se trouvaient : Delphine de Vigan, Douglas Kennedy, Philippe Jaeneda, Yvon Jablonka, Caryl Ferey, Enki Bilal, et d’autres encore. Au final, entre les files d’attente et l’abandon je n’aurais eu le courage que d’attendre le paraphe de Jaeneda, de Bilal, de Ferey.

Il y avait une file énorme sur le stand de l’éditeur de Jaeneda. Cela fut rapide car la plus grande partie d’entre eux attendait pour Jean Teule installé plus loin, toujours aussi affable. Il est souriant et pose des questions aux gens venus le rencontrer.

Pour Enki Bilal, je suis allée sur le stand en avance. Du moins, je pensais l'être mais j'ai hérité du numéro 81. La séance de dédicace durait une demi-heure. Cent personnes étaient autorisées à avoir une dédicace. Nous nous sommes rangées dans l'ordre et avons attendu avec notre numéro inscrit sur un petit papier. Enki Bilal n'a pas dessiné mais a écrit notre prénom sur une page au crayon à papier. On sentait bien que c'était loin d'être son exercice favori.

La dernière aura été celle de Caryl Ferey. Comme pour Jaeneda, nous étions peu nombreux. Il est souriant, agréable avec les autres écrivains et ses admirateurs. J'ai regretté de ne pas avoir osé parler plus avec lui.

Ca aura été un salon de plus, ou j'ai apprécié découvrir des stands de petits éditeurs et écouté une conférence sur l'astronomie.

J'ai bien sûr acheté des livres pour Tic et Tac : le livre officiel sur le jeu Minecraft, et une BD sur le Moyen-Age.

Pour l'anecdote, j'ai eu un bonjour d'Edouard Philippe, marchant au pas de charge entre une multitude de gardes du corps.